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Livre 1 |
Porca miseria
Résumé
« Les mots français que j'entends ma mère prononcer le plus souvent sont cholestérol et contrariété. Je m'étonne qu'une femme ayant tant de mal à amadouer sa langue d'adoption puisse connaître deux termes selon moi si savants. Contrariété l'emporte de loin. Elle finit par se l'approprier comme s'il la débarrassait du devoir d'aller mieux, et qu'une fois prononcé, rien ne l'obligeait à développer, tout était dit, contrariété. Les soirs où l'affrontement avec son mari devient inévitable, elle assène le mot ruine, en italien, c'est la note la plus aiguë de son lamento, la rouiiiina, dont le sens est sans équivoque : c'est l'émigration, le départ maudit, la faute originelle, la source de tous ses maux, la contrariété suprême. » En 1954, la famille Benacquista quitte l'Italie pour s'installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Dans ce bouleversant récit des origines, leur petit dernier, Tonino, restitue avec fantaisie cette geste. Il raconte aussi les batailles qui ont jalonné sa conquête de la langue française. Avec Porca miseria, Tonino Benacquista trace la lumineuse trajectoire d'un autodidacte que l'écriture a sauvé des affres du réel.
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Benacquista Tonino |
2022 |
Recit |
30 |
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Livre 0 |
Toucher la terre ferme |
Kerninon Julia |
2022 |
Recit |
131 |
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Livre 1 |
De l'urgent, du presque rien et du rien du tout
Résumé
Le monde à la lettre, par Olivier de Kersauson. Tour à tour poète, critique, humoriste, moraliste, il passe au crible notre époque et ses mœurs, son enfance, ses désirs et ses rêves, en essayiste et en conteur. Ses propos inédits sur un monde disparu forment ensemble un portrait et dessinent la philosophie d'un aventurier, libre dans tous les sens du terme.
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Kersauson Olivier De |
2019 |
Recit |
122 |
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Livre 1 |
Mais la vie continue
Résumé
C'est l'histoire d'un homme qui vient d'avoir 82 ans. Déjà ? Jadis, il était toujours pressé, il régnait sur le monde de la culture et il se sentait invincible. Aujourd'hui, à la retraite, c'est plus calme : les défaillances du corps, les anxiétés de l'âme, la peur de perdre ses vieux amis qui forment une bande de joyeux octogénaires. Une autre vie commence. Avec le plaisir de pouvoir enfin prendre son temps et le perdre.à travers ce narrateur qui lui ressemble comme deux gouttes de vieux bourgogne, Bernard Pivot raconte le grand âge à sa façon. Curiosité, lucidité, humour, c'est bien lui. Et c'est bien sa manière de proposer une petite leçon de gouvernance individuelle où chacun trouvera quelques recettes pour vieillir heureux.
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Pivot Bernard |
2021 |
Recit |
133 |
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Livre 1 |
La Vie en relief |
Delerm Philippe |
2021 |
Recit |
24 |
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Livre 1 |
Le Poète insupportable (Et autres anecdotes)
Résumé
« Ceci est un recueil d'anecdotes de la poésie contemporaine. J'ai personnellement vécu certaines histoires, d'autres m'ont été racontées. Certaines sont drôles, d'autres cruelles ou tristes, toutes ont un caractère édifiant. Dans l'histoire de la peinture existe une période d'ªanecdotes d'artistesº: l'art se tend un miroir, faisant de l'histoire de l'art le sujet principal du tableau. Ici, il n'y a pas d'autre sujet que la poésie. Elle est au centre des vies des protagonistes, qu'elle semble organiser. La poésie y est décrite comme une forme de sociabilité. La poésie est aussi faite des histoires qui lient les différents acteurs. J'ai voulu écrire une manière d'anthropologie. Avoir recours à la petite histoire pour dire des façons d'être poète aujourd'hui. Je pose des questions simples. Comment devient-on poète? Est-ce par vocation, par goût, par prédisposition, un peu par accident? Quelle sont les manières d'exister comme poète? Quels moyens de survie? Où trouve-t-on de l'argent? » (C. M.)
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Martinez Cyrille |
2017 |
Recit |
28 |
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Livre 1 |
Ce que je ne veux pas savoir (Une réponse au "pourquoi j'écris" de george orwell (1946))
Résumé
Résumé éditeur : "Deborah Levy revient sur sa vie. Elle fuit à Majorque pour réfléchir et se retrouver, et pense à l'Afrique du Sud, ce pays qu'elle a quitté, à son enfance, à l'apartheid, à son père - militant de l'ANC emprisonné -, aux oiseaux en cage, et à l'Angleterre, son pays d'adoption. A cette adolescente qu'elle fut, griffonnant son exil sur des serviettes en papier. Telle la marquise Cabrera se délectant du "chocolat magique", elle est devenue écrivaine en lisant Marguerite Duras et Virginia Woolf. En flirtant, sensuelle, avec les mots, qui nous conduisent parfois dans des lieux qu'on ne veut pas revoir. Ce dessin toujours inédit que forme le chemin d'une existence. Ce que je ne veux pas savoir est une oeuvre littéraire d'une clarté éblouissante et d'un profond secours. Avec esprit et calme, Deborah Levy revient sur ce territoire qu'il faut conquérir pour écrire. Un livre talisman sur la féminité, la dépression, et la littérature comme une opération à coeur ouvert."
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Levy Deborah |
2020 |
Recit |
32 |
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Livre 1 |
Un crime sans importance (Récit)
Résumé
"Les faits. Le peu qu'on en a su pendant des mois. Ce qu'on a cru savoir. Les rumeurs, les récits. Sur ce meurtre, longtemps, l'unique certitude fut la météo. Ce samedi-là, il a fait beau. Dans les commerces et sur les parkings des hypermarchés, on pointait le ciel, on parlait d'été indien. Certains avaient ressorti leur bermuda et leurs tongs. Ils projetaient d'organiser des barbecues dans leur jardin. L'agresseur, a-t-on assuré, s'est introduit dans la maison de l'impasse en plein jour. On ignore à quelle heure. Pour trancher, il faudrait disposer du rapport du policier qui a dirigé les investigations. Malheureusement, quatorze mois après les faits, il ne l'a toujours pas rendu." Face à l'opacité de ce fait divers qui l'a touchée de près - peut-être l'oeuvre d'un serial killer -, Irène Frain a reconstitué l'envers d'une ville de la banlieue ordinaire. Pour conjurer le silence de sa famille, mais aussi réparer ce que la justice a ignoré. Un crime sans importance est un récit taillé comme du cristal, qui mêle l'intime et le social dans des pages tour à tour éblouissantes, drôles ou poignantes."
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Frain Irene |
2020 |
Recit |
28 |
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Livre 1 |
Tableau noir (Récit)
Résumé
Michèle Lesbre a été institutrice, puis directrice d'école, pendant de nombreuses années, en Auvergne et ensuite à Paris. Observatrice attentive des changements survenus dans l'éducation nationale, elle s'interroge, dans ce texte qui n'a rien d'une fiction, sur le beau métier qui a été le sien. Dédié « à Christine Renon, qui s'est donné la mort dans son école de Pantin, à d'autres dont j'ignore le drame », Tableau noir retrace l'expérience personnelle de l'auteure : comme écolière dans la classe de sa grand-mère ; comme pensionnaire à l'école normale de Clermont-Ferrand, à une époque où l'établissement avait tout du couvent laïc ; et enfin comme enseignante, dans ses différents postes. On sourit aux évocations d'apprentissage buissonnier de la lecture ou aux tendres portraits d'élèves récalcitrants. On découvre, au fil des anecdotes, une école libre et joyeuse, que maîtres et parents d'élèves construisaient ensemble. Et où les enseignants, en fidèles héritiers des hussards noirs de la République, ne s'en laissaient pas conter sur le respect de leurs prérogatives. Mais, et le double sens de son titre le suggère, Tableau noir se lit aussi, en creux, comme l'expression d'une sourde inquiétude. Face au désarroi des jeunes collègues en manque de formation sérieuse, face aux réformes à répétition, aux surcharges administratives, déjà à l'œuvre alors que Michèle Lesbre enseignait encore, que va-t-il rester de l'utopie d'une école qui serait le lieu d'apprentissage de la vie ? Ce livre beau et grave est un chant d'amour à un métier passionnément aimé, que viennent souligner les dessins au trait de Gianni Burattoni, comme un contrepoint au style délicat et tout en retenue de l'écrivaine.
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Lesbre Michèle |
2020 |
Recit |
31 |
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Livre 1 |
Je ne suis pas seul à être seul
Résumé
Le premier souvenir de solitude ? Un petit garçon coiffé en brosse qui réclame sa mère à l'accueil d'un grand magasin.Plus tard, c'est un enfant de 10 ans qui nage seul dans la mer du nord et qui lorsqu'il se retourne découvre la plage vide : personne ne l'a attendu. Puis c'est la première danse refusée, la première rupture, le premier deuil, mais c'est aussi tous ces moments choisis, voulus, espérés, goutés : seul avec un livre, avec une musique, seul à regarder les autres, seul en écrivant. Jean-Louis Fournier est toujours ce petit garçon, fils unique qui rêvait d'amitiés et d'une grande famille mais qui espérait aussi s'échapper, grandir, rester seul.Aujourd'hui dans un grand appartement, après la mort de sa femme, de ses amis, de son éditeur, ce désir des autres et ce besoin de solitude sont restés les mêmes et il passe de l'un à l'autre. Avec un mélange de douceur, de tristesse et d'espièglerie, il regarde les fenêtres toujours fermées de ses voisins (des gens seuls comme lui ?), il observe ce monde où les hommes sont ultra connectés et semblent n'avoir jamais été aussi seuls, il attend la visite d'une jeune femme qui l'emmène au musée, qui le distrait, lui apporte sa jeunesse : mais des deux qui est le plus seul ?Un livre tendre, délicat, mélancolique parfois qui ressemble à une aquarelle de Turner et à un dessin de Sempé.
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Fournier Jean-Louis |
2019 |
Recit |
32 |
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Livre 1 |
Journal d'un amour perdu |
Schmitt Eric-Emmanuel |
2019 |
Recit |
28 |
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Livre 0 |
La Nuit, j'écrirai des soleils |
Cyrulnik Boris |
2019 |
Recit |
26 |
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Livre 1 |
Nous, l'europe (Banquet des peuples) |
Gaude Laurent |
2019 |
Recit |
29 |
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Livre 1 |
Corentine
Résumé
Corentine ou l'histoire d'une revanche sur un avenir de malheur et de servitude. En 1890, une petite fille naît dans une famille de paysans bretons au cœur de ces montagnes noires où la misère pousse des milliers de gens à émigrer. Ses parents vont la placer, alors qu'elle n'a que sept ans, chez un riche propriétaire où, disait-elle, elle put enfin manger à sa faim. à douze ans, alors qu'elle ne parle quasiment pas le français, elle part comme domestique à Paris. Elle y connaît les humiliations, l'exploitation, le mépris, la violence d'un monde qui n'épargne rien ni personne. Jusqu'au jour où un homme pas comme les autres frappe à sa porte. La malchance a-t-elle enfin tourné ? Corentine était ma grand-mère. Une femme exceptionnelle qui m'a légué l'enseignement le plus précieux : savoir qu'il suffit de se battre pour transformer sa vie en destin. R. B.
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Bachelot Roselyne |
2019 |
Recit |
28 |
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Livre 1 |
Rosie (Une enfance anglaise) |
Tremain Rose |
2019 |
Recit |
28 |
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Livre 0 |
Donne-moi des ailes |
Vanier Nicolas |
2019 |
Recit |
155 |
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Livre 1 |
Dîner à montréal |
Besson Philippe |
2019 |
Recit |
144 |
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Livre 1 |
Les Voyages d'une usher |
Dangleterre Sandrine |
2019 |
Recit |
165 |
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Livre 1 |
Un certain paul darrigrand
Résumé
Cette année-là, j'avais vingt-deux ans et j'allais, au mœme moment, rencontrer l'insaisissable Paul Darrigrand et flirter dangereusement avec la mort, sans que ces deux événements aient de rapport entre eux. D'un côté, le plaisir et l'insouciance ; de l'autre, la souffrance et l'inquiétude. Le corps qui exulte et le corps meurtri. Aujourd'hui, je me demande si, au fond, tout n'était pas lié. Après Arrœte avec tes mensonges, Philippe Besson poursuit son dialogue avec les fantômes de sa jeunesse et approfondit son souci d'exprimer sa vérité intime.
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Besson Philippe |
2019 |
Recit |
108 |
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Livre 1 |
Idiss
Résumé
J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss.Il ne prétend œtre ni une biographie, ni une étude de la condition desimmigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914.Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle jaisouvent rœvé.Puisse-t-il œtre aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignaged'amour de son petit-fils.
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Badinter Robert |
2018 |
Recit |
24 |